Culte du dimanche 12 juillet – Dernier culte avant les vacances.

Culte en audio et en lecture.

ACCUEIL   Damien

Unis dans un même amour, celui qui s’offre à nous lorsque nous nous unissons dans la prière, réjouissons-nous frères et sœurs : notre Dieu est fidèle. Il nous accueille aujourd’hui avec joie, dans la fidélité de son amour. Notre Dieu est source de paix. Il nous offre maintenant un temps de repos et d’apaisement. Notre Dieu est puissance de vie. Il nous communique dans ce culte un souffle nouveau et sa force pour chaque jour. La Grâce et la Paix vous sont données, gracieusement, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ notre Sauveur.

PSAUME 139    Barbara

Ta main me conduit, ta droite me saisit, tu as posé sur moi ta main. Toi tu me sondes et me connais, tous mes chemins sont devant toi, tu perces toutes mes pensées et tu as mis sur moi ta main C’est toi qui as formé mon coeur, tu m’as brodé, m’as façonné, je te bénis, Dieu de ma vie, pour la merveille que je suis.

Ta main me conduit, ta droite me saisit, tu as posé sur moi ta main. Tu vis au creux de mon mystère, mes jours pour toi sont définis, point de ténèbres devant toi, tu es lumière dans ma nuit. Sonde-moi, connais mon coeur, scrute-moi, connais mon souci, béni sois-tu de me guider sur ton chemin d’éternité. 

Ta main me conduit, ta droite me saisit, tu as posé sur moi ta main.

PARDON   Julia

Dieu nous invite maintenant à déposer tout ce qui pèse sur nos vies et à nous présenter à lui, en toute humilité. Seigneur Dieu nous voici devant, lourds de nos manquements, de nos doutes, de nos peurs. Nous nous sentons quelques fois indignes d’être appelés tes enfants. Dans l’ardeur de nos vies, nous oublions de te prier, de marcher à tes côtés. Dans l’appréhension et la peur, nous ne savons plus te faire confiance et n’osons plus te confier nos vies. Dans l’agitation du monde, nous ne cherchons plus à te faire une place, et prendre du temps pour Toi et pour nos frères. Veuille maintenant nous faire grâce et nous accueillir tels que nous sommes.

GRÂCE  Michèle

Viens mon enfant, dit Dieu, viens je te prends sur mon cœur, je te sers dans mes bras. Depuis que j’ai insufflé en toi le souffle de la vie, je te connais, je t’aime et ma grâce t’est simplement et gracieusement offerte. Depuis le matin de Pâques, mon pardon t’est accordé et l’assurance de la vie nouvelle. Réjouis toi ! Cueille ce pardon, ouvre-toi à cet amour, dans la rosée du matin naissant. Va, joyeux au milieu de tes frères porter cette merveille.

PRIÈRE   Monique
Seigneur, par notre prière nous venons auprès de toi, pour recueillir, pour relier nos vies éparses, émiettées par le temps, le stress, le choc des images et des mots inquiétants des nouvelles du monde. Que ton accueil bienfaisant nous relie à toutes celles et ceux qui nous sont donnés, en une communauté fraternelle, réconciliée. Qu’à travers le partage de ta parole, nous puissions maintenant nous ouvrir les uns aux autres, déliés de toutes peurs, de tout jugement. Nous te remercions de nous faire entendre ta Parole de vérité et d’amour, qui est la lumière dont nous avons besoin dans nos vies. 

En Matthieu chapitre  13 nous lisons les versets 1 à 9   Alex

Ce jour-là, Jésus sortit de la maison et alla s’asseoir au bord du lac pour enseigner. Un grand nombre de personnes se rassembla autour de lui, si bien qu’il monta dans une barque et s’y assit. Les gens se tenaient au bord de l’eau. Il leur parlait de beaucoup de choses en utilisant des paraboles et il leur disait : « Un jour, le semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie des grains tomba au bord du chemin : les oiseaux vinrent et les mangèrent. Une autre partie tomba sur un sol pierreux où il y avait peu de terre. Les grains poussèrent aussitôt parce que la couche de terre n’était pas profonde. Quand le soleil se leva, il brûla les jeunes pousses et, faute de racines, elles se desséchèrent. Une autre partie des grains tomba dans les ronces. Celles-ci grandirent et étouffèrent les bonnes pousses. Mais d’autres grains tombèrent dans la bonne terre et produisirent des épis : les uns portaient cent grains, d’autres soixante et d’autres trente. » Et Jésus ajouta : « Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

PRÉDICATION

La parabole, comme genre littéraire, était très présente dans la littérature hébraïque, qui en contient un très grand nombre. Jésus les utilisait souvent. Il excelle à les raconter et le rabbin Klausner, de l’Université hébraïque de Jérusalem, disait que le chef-d’oeuvre de la littérature juive était les paraboles de Jésus. Le mot «parabole», en hébreu «mâchâl», signifie «récit symbolique destiné à faire découvrir un sens caché». La parabole ne s’impose pas, elle propose, elle éveille. Elle manifeste un grand respect pour les auditeurs et s’adresse à la capacité d’imagination de celui, de celle qui l’écoutent. Parmi les sept paraboles que Matthieu a regroupées dans le troisième grand discours de son évangile, il y a celle que nous lisons aujourd’hui. Jésus est alors à un tournant difficile de son ministère : il se heurte à l’hostilité ouverte des chefs religieux qui ont décidé de le supprimer et à l’indifférence des foules qui sont déçues par ce messie qui refuse de passer à l’action politique. Dans la parabole du semeur, l’intérêt de Jésus est dirigé vers la semence du Royaume de Dieu. En réponse à cette semence, les premiers chrétiens avaient la préoccupation de devenir graduellement de la bonne terre pour la bien recevoir. La parabole du semeur est d’abord et avant tout une invitation à l’espérance. Malgré tous les obstacles, la récolte sera bonne, dit Jésus : du 30, du 60, du 100 pour 1. Les résultats annoncés dépassent de beaucoup toutes les espérances des fermiers de son temps. Ils pouvaient attendre, pour une très bonne récolte, entre du 5 et du 8 pour 1. La parabole du semeur est donc d’abord et avant tout une invitation à l’espérance. Celles et ceux qui disposent d’un jardin ou d’un carré de fleurs, le savent… Les légumes et les fleurs poussent en abondance et, ces temps-ci, en Alsace, nous voyons apparaître dans les champs le blé, le trèfle, l’avoine le maïs et l’orge. La semence est tombée dans la bonne terre et elle produit en abondance. Cependant, nous savons aussi qu’il n’est pas toujours facile de réussir ses semences. Il y a trop de pluie ou pas assez, trop peu de soleil, trop de nuisibles, trop de mauvaises herbes etc. Jésus connaissait les obstacles que la Parole de Dieu rencontrait. Mais il savait aussi que cette Parole avait le pouvoir de transformer un terrain rocailleux en terre d’abondance. La prophète Esaïe disait : «De même que la pluie et la neige descendent des cieux et n’y retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer pour fournir la semence au semeur et le pain à manger, ainsi en est-il de la parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j’ai voulu et réalisé l’objet de sa mission.» (Es 55, 10-11). La Parole de Dieu donne du fruit en abondance et elle peut transformer «nos coeurs de pierre en coeur de chair». Dans la Bible, les hommes et les femmes ne sont pas divisés en deux catégories : celles et ceux de la bonne terre et celles et ceux des terrains improductifs. Chacun et chacune d’entre nous représente, à certains moments de notre vie, les différents terrains mentionnés dans la parabole. Il y a d’abord la semence qui tombe sur le bord du chemin. Ceci représente les périodes où trop de choses souvent futiles et secondaires prennent toute la place et risquent d’étouffer notre foi…  et puis, il y a la fatigue de la semaine, alors je profite du week-end pour me reposer…. et la rencontre avec Dieu passe après tout le reste. Il y a les terrains rocailleux qui rendent notre foi superficielle et éphémère. La jeune pousse fait des racines mais elle n’a pas de profondeur et est vite brûlée par le soleil, avant d’avoir grandi. La superficialité peut arrêter toute croissance de la vie chré­tienne, même après l’enthousiasme des débuts. Il y a aussi les terrains avec des épines. La foi est alors étouffée par «les soucis du monde et la tromperie de la richesse». Jésus n’a cessé de mettre en garde contre l’ambiance matérialiste de notre civilisation. Bien sûr, nous avons besoin d’argent, de confort, de détente, de biens matériels, mais on ne peut se restreindre aux biens de consommation. La foi risque alors de disparaître : «L’homme ne vit pas de pain seulement». Le Seigneur a raconté cette parabole du semeur afin de souligner la générosité de Dieu qui sème à tous vents. Malgré tous les échecs, la récolte sera bonne. Il l’a raconté afin de souligner la générosité de Dieu qui sème à tous vents. Il a confiance en nous et invite tout le monde à devenir de la bonne terre. Malgré tous les échecs, nous dit le Christ, la récolte sera bonne. C’est une belle parabole dans un temps difficile. Alors que nos paroisses sont en mode de «décroissance» et que même des églises doivent fermer leurs portes, Jésus nous dit : «Ne vous découragez pas annoncez la bonne nouvelle de l’évangile dans votre vie, semez généreusement et un jour cela portera du fruit».

CONFESSION DE FOI    Sleimane

Je crois au Dieu de la Vie… Malgré les peines et les souffrances, il suscite l’espérance. Malgré les échecs et les peurs, il conduit vers la liberté. 

Je crois au Dieu de la Vie… Malgré les haines et les guerres, il crée la réconciliation et la paix.

Je crois au Dieu de la Vie… Malgré le mal et la souffrance, il a fait le monde pour le bonheur de la vie. Malgré nos ignorances et notre incrédulité, il donne sens à notre vie. 

Je crois au Dieu de la Vie… Malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur, il est le compagnon fidèle de ceux qui se confient en lui. 

Je crois au Dieu de la Vie… Malgré les siècles qui nous séparent de lui, il s’approche de nous à travers sa Parole qui nous guide et nous éclaire.

Je crois au Dieu de la Vie… Malgré sa faiblesse et sa pauvreté, son Règne de justice et de paix ne cesse de grandir à travers celles et ceux qui deviennent témoins de son Amour. 

Je crois au Dieu de la Vie… Malgré nos refus et nos indifférences, il rend possible la rencontre et l’amour.

INTERCESSION     Wendela

Dieu, notre Père, en communion avec celles et ceux qui traversent des deuils, des souffrances, des désespérances, nous venons devant toi dans le respect, la compassion et l’entraide. Permets que personne ne se sente seul, mais se sache accompagné par Jésus de Nazareth qui traverse la souffrance et la mort. Aide-nous à mettre nos énergies, notre créativité, notre courage pour discerner les incarnations du mal dans notre monde, pour lutter contre les violences et les injustices, pour participer à ton oeuvre de création, de guérison et  de renouvellement. Permets que, jour après jour, chacun(e) puisse trouver un chemin de vie, d’espérance et de confiance. Que cela anime notre témoignage et notre partage. Quelle que soit l’étape de notre route, sur le chemin de la foi,  nous te disons, Notre Père

ENVOI   Gérard

Fais confiance au Seigneur, obéis à sa volonté, alors tu vivras en paix, alors tu seras heureux. Apprends sa Parole, serre-la dans ton coeur, chante et prie, abreuve-toi à la source du bonheur. Le Seigneur est là pour toi, et toi, sois là pour lui. Ta vie apportera fraîcheur et légèreté à ceux qui sont en attente d’un printemps d’espérance.

Nous recevons la bénédiction du Seigneur :  Que le Dieu de toute grâce et de tout amour vous bénisse et vous garde. Il est le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il vous accompagne sur vos routes, aujourd’hui et pour toujours. Amen

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